Ne pas boire l'eau ? On verra bien. | PV |

Ne pas boire l'eau ? On verra bien.
Soran.

Le soleil tapait fort aujourd'hui. L'étalon alezan traverser ses terres dominé, laissant de grosse empreinte dans la terre meuble de ce lieu. Tout était trop beau ici pour Haiden. Après tout, l'étalon ne méritait pas tant de magnificence autour de lui. Le mâle semait mort et tristesse derrière lui. Cela était du une partit au fait que son pouvoir n'était pas métrisé, et qu'il commençait à être dangereux. L'alezan commençait à avoir soif. Près de lui, il entendait le doux tintement d'un ruisseau. Sans réfléchir d'avantage, il s'approcha de l'eau cristalline et s'apprêta à boire l'eau claire de ruisseau. Et si c'était une mauvaise idée, Haiden ?

Soran marchait sur ses terres, fière d'en avoir de si belles. Un petit chant d'oiseau sifflait à l'horizon, et le vent bruissait doucement dans les feuilles. L'étalon sourit. Il espérait faire une nouvelle rencontre, pouvoir voir de nouvelles têtes. Il sourit, et au loin, vit un cheval. Il avait une carrure assez imposante, et des crins qui lui retombaient un peu partout. Puis, il vit que le cheval en question était penché, près à boire :

-Non, ne buvez pas ! L'eau est empoisonné ! cria-t-il.

Ses lèvres roses touchèrent la surface de l'eau. Déjà, une vague de dégout le prit. Un de ses sabots frappa la surface de l'eau d'un geste rageur et puéril. Haiden se sentait légèrement nauséeux, mais il posa son regard voilé sur l'étalon qui lui avait crié de ne pas boire. L'étalon en question était un frison noir. Sa carrure était moins imposante que celle d'Haiden, mais il ne passait pas inaperçu. Brusquement, le visage de l'étalon alezan se ferma, et affichait une expression butée. Il pensait que le mâle qui venait de faire son entré lui avait mentit. Tel un gamin à qui on pose une interdiction, Haiden baissa sa massive encolure et avala une coulée d'eau. Cependant, il ne savait que le frison avait raison, et bientôt, le poison ferait effet sur son organisme.

Soran, voyant que l'étalon ne l'écoutait pas, leva les yeux au ciel et se mit à trotter vers lui. Il connaissait par cœur les effets du poison de la rivière : l'étalon aurait la tête qui tourne, puis finirait par s'affaler sur le sol, inconscient, pendant environ 1 heure. Il était un peu énervé contre l'étalon, mais énervé car il ne l'avais pas écouté. Pourquoi ? Il se dirigea en trottant vers lui, et dit :

-Pourquoi ne m'avez vous pas écoutez ?

Il avait son pouvoir, bien sûr, mais pour l'instant, il ne pouvais pas agir.

Si l'eau était empoisonnée, peut-être pourrait-elle tuer Haiden. En tout cas, c'est se qu'espéré l'étalon alezan. Mais il sortit de ses penser lorsque le frison s'approcha de lui d'un air trop décontracté à son goût. L'alezan baissa les oreilles, toisant fermement le mâle, une lueur de défie dans son regard noir. Pour qui se prenez-t-il ? Le dominant des lieux ? A cette pensée Haiden se retint de rire au nez du frison. Puis, ne répondant pas, il pivota sur ses postérieurs est partit au pas. Mais son air assuré se transforma en incertitude lorsque ses membres titubèrent. Puis, le noble alezan fut rabaissé d'un rang quand ses sabots cognèrent contre racine et qu'il s'affala de tout son long contre le sable. Ses forces le quittaient, mais il luttait contre le sommeil, ne voulant pas que le frison profite de ses faiblesses pour l'attaquer.

Soran, voyant que l'étalon lui lançait un regard de défi, leva les yeux au ciel. Comment réagirait-il si il savais qu'il était le dominant des lieux ? Il vit l'étalon s'en aller, puis il tomba. Soran se dirigeait calmement vers lui, il l'avais prévenu, après tout ! Il n'allais pas mourir, simplement dormir pendant une heure. Mais Soran allait empêcher sa. Quand il fut à sa porté, il fit :

-Ce n'est pas l'heure de faire la sieste, désolé.

Il passa un coup de naseau sur le ventre de l'étalon. Soudain, on entendit comme une sorte de gargouillis. Cela signifiait que l'étalon n'avais plus aucune trace de poisons dans son corps.

Soran recula et soupira. Il avait reçu le coup de sabot de l'étalon sur l'antérieur gauche. Il passa ses naseaux sur celui-ci et il ne sentit plus la douleur. Puis, les décharges électriques l'atteignirent. Il sentit une toute petite douleur, mais elle ne continua pas car son pouvoir venait de faire effet. Il lança un regard vainqueur à l'étalon qui ne voulait vraiment pas -a son regard et à son sourire malfaisant- qu'on l'aide. Alors, qu'il fasse comme il veux. Il s'avança, en faisant bien attention, et déclara :

-Vous ne voulez vraiment pas que je vous aide ? Et bien, faites comme vous voulez, mais sachez que j'aurais essayer.

» Baignade bien méritée