Aragon (pas fini)

Histoire [ 7 lignes minimum ] :

Le crépitement des flammes remplacèrent bientôt le gazouillement des oiseaux. Une silhouette file rapidement, suivit d'une autre plus massif. Dans cette forêt, une voix sadique raisonne :

- COURS ! COURS PETIT CHEVAL BAI ! HAHAHA ! BIENTÔT LES FLAMMES PRENDRONT SOINS DE TOi !

Jeune et vif, Aragon se doutait bien que s'il ne s'en sortait pas avant son ennemi, il crèverait tôt ou tard. Et sa chère et tendre Nadouchka sera seule si elle survie. D'ailleurs, il l'a perdu à cause d'un vieil ennemi, qui a profité des flammes pour passer à l'action. Il est inquiet car il n'a pas put retrouver sa belle. Une barrière de flammes, un arbre qui s'effondre sous la densité du feu, le brasier ardent le menaçant de lui chatouiller les membres, la chaleur étouffante et cette fumée qui couvre la scène de sa couleur noir. Aragon pila de ses quatre sabots et se tourna un instant, pour apercevoir une petite jument noire aux allures familières et paniquées.

- NAD ! Passe à gauche du rocher !

Cria-t-il pour la guider. Il trottina vers elle. La jument dressa les oreilles soulagée de l'apercevoir et s'exécuta. Le seul passage qui reste entre les flammes. Mais quand Nadouchka s'en approcha, Aragon vit l'étalon noir et hurla :

- NAD ! ENFUIS-TOI !

Mais trop tard : Ill s'en aperçus et ne put s'empêcher de la butter avant de lui saisir la nuque. La frayeur de la voir mourir saisit le corps d'Aragon. Il sait qu'il l'aime et n'hésitera jamais à s'en prendre à son coeur. Son impulsivité l'emporta sur son contrôle : l'étalon bai se jeta aussitôt sur son ennemi en le voyant s'apréter à jeter sa belle dans les flammes. Aragon le percuta de plein fouet. Son adversaire lâcha prise et tout deux tombèrent dans le feu. D'intenses hennissement de douleur et de terreur raisonnèrent alors dans cette forêt en feu. Les deux étalons moururent brûlés vif sous les yeux de cette pauvre jument, amoureuse d'Aragon. Elle se pétrifia sur place, sous le choc, comme si elle de se prendre une douche froide. Quelques secondes après, les larmes aux yeux, elle hurla d'une voix à déchirer le coeur :

- ARAAAAA !!!!

Elle fondit en larme mais elle se souvint vite de la dernière parole de son amant " enfuis-toi !" Le feu est là, et il lui a déjà dévoré son Coeur, son Trésor qu'elle tenait tant. Alors une dernière fois, elle lui obéit pour sauver son corps.

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Les jours passent sans qu'Aragon s'en aperçoivent. Ce fut un réveil doux et agréable, avec un soleil chaleureux, et un ciel bleu. Un temps idéal pour se faire dorer la pillule. Mais ce n'était pas normal. Où est passé cette présence qui était tant à côté de lui quand il dormait ? Aragon ouvrir un oeil. ça lui fait étrange de voir, comme s'il n'avait jamais mit les pieds ici. Ce qui est le cas d'ailleurs, car cet endroit ne lui dit rien du tout. Puis une lumière. Flamboyante ! Puis une forme, et par la suite, une Déesse aux allures de braise. Aragon ne comprenait rien à ce qu'il se passait, et se redressa vivement avant de prendre ses distances et observer.

- Qui ... Qui êtes-vous ??

demanda-t-il stupéfait.

- Je ne peux te répondre aujourd'hui Aragon. Car j'ai peu de temps. Ton amour et ton courage m'ont attendrit suite à cette dernière fois. Je t'offre alors un présent, qui te serviras plus tard... Tu as conscience que le feu peut être dangereux, et que tu l'as complètement ignoré quand tu as sauver Nadouchka. J'en suis encore toute émue d'ailleurs ...

La Déesse marqua une pause, pensive. Puis elle reprit, braquant son regard intense sur lui :

- Sers-toi en à bon escient, réduit en cendres ceux qui ruinent ces terres, Défend ton clan et tout ceux qui peuple ton coeur. Fais preuve de courage et de détermination. Fais le ménage, avant que ton opposé ne t'attrape.

- Mais de quoi parlez-vous ? Où est Nadouchka ?

- Ne t'en fais pas. Tu le sauras bien assez tôt. Et n'oublis pas. Je serais toujours à tes côtés.

- Mais où suis-je et quel est ce présent ? Il s'avança alors que la Déesse se réduit en braise rougeoyante, s'envolant dans les courants des vents.